L'Opéra aux 4 vents - Ensemble Neptune - chant flûte basson hautbois

La Serva Padrona Giovanni Battista Pergolesi (1733)
*L’Ensemble Neptune* s’est engagé dans une nouvelle aventure avec cette œuvre si connue de G.B.Pergolesi parce que son but est de porter en tout lieu l’opéra et la musique de chambre. Cet Opera buffa ou bouffon comme on le dénommait à l’époque baroque, lors de sa version Parisienne en 1752, sema les foudres de la fameuse Querelle des bouffons. Il nous transporte au cœur d’une tourmente digne de la comedia dell’arte : opposition de classes, guerre des sexes, conflit entre les âges. Donné en 1733 au moment où Rameau inaugure sa première tragédie Lyrique Hypolite et Aricie, La Serva Padrona incarne une sorte de modèle indiscutable du genre Bouffon. La version originale comporte des récitatifs accompagnés que les instruments à vents ne pouvaient rendre sans une certaine lourdeur.C’est pourquoi l’idée d’adjoindre des dialogues pour les chanteurs nous est venue pour le plus grand plaisir du public qui peut ainsi suivre l’histoire sans être polyglotte !
*Revue de presse :* « Pergolesi vivente ! » semble chanter Serpina depuis plus de 250 ans ! Consciente pourtant d’être ni la plus belle des filles de son père. Qu’avait-elle donc achevé de si extraordinaire ? N’avait-elle pas simplement réussi, au dernier moment et par l’éternelle ruse féminine, à convertir au mariage le vieux rustre Uberto ? Heureusement (et c’est là son plus grand mérite !) elle n’a pas gardé son secret et l’a transmis aux soubrettes, suivantes,servantes,
Dames et Demoiselles de l’opéra comique et bouffe, qui, 100 ans plus tard, s’en rappellaient encore. Et même l’illustre Figaro de Mozart confia un jour que ses véritables ancêtres étaient Uberto et Serpina. N’oubliez pas que c’es aussi le premier opéra à ne parler ni de Dieux ni de Déesses ni de Roi ou de Reine !
L’Ensemble Neptune s’est agrandi pour l’occasion en invitant *Jean-Marc Brouze,* jeune Baryton (saxophoniste, chef d’orchestre et compositeur) ayant travaillé avec François Leroux. Afin de permettre un spectacle léger, la décoration reste discrète et s’adapte à chaque lieu laissant une part de créativité aux artistes.